La Perse des villes royales et des villes du désert

Vol pour Téhéran et arrivée dans la nuit du jour 2.

Nuit à Téhéran.

Capitale moderne de l’Iran depuis la fin du XVIIIe siècle, Téhéran a peu conservé de son passé ancien et est surtout connue pour ses musées.

La visite comprend le palais du Golestân, le plus ancien de la ville, le grand Bazar, ancien poumon économique de la ville et du pays, et le Musée national, le plus important d’Iran, avec des chefs-d’œuvre des époques antique et islamique.

Nuit à Téhéran.  

Le matin tôt, vol pour Shiraz.
Capitale de la province du Fars, cœur de l’Iran antique, Shiraz est une ville de fondation ancienne, mais ses monuments, charmants, remontent pour l’essentiel aux XVIIIe-XIXe siècles.

Visite du cœur historique : le bazar et la mosquée Vakil, la maison Narendjestan, la mosquée Nasir ol-Molk, le jardin d’Eram (connu pour ses collections de roses) et le tombeau de Hafez, un poète extraordinaire du XIVe siècle, toujours lu et vénéré en Iran.

Visite aussi du Shah Cheragh, un lieu de pèlerinage très fréquenté.

Nuit à Shiraz.

En route pour l’Iran antique !

La journée est dédiée à la visite des sites majeurs et majestueux de l’empire achéménide, premier empire universel de l’histoire fondé par Cyrus le Grand au VIe siècle avant notre ère.

C’est d’abord Persépolis, ancienne cité de palais, célèbre pour une architecture monumentale et de délicats bas-reliefs, puis Naqsh-e-Rostam, un site sacré de l’Iran antique pendant près de deux mille, et que quatre rois achéménides choisirent comme nécropole, en faisant tailler haut dans la falaise leur tombeau.

Nuit à Shiraz.

Journée de route pour Yazd, la perle du désert, avec deux visites en chemin : d’abord, Pasargades, un ancien complexe royal achéménide, où se dresse encore, émouvant, le tombeau de Cyrus le Grand ; puis à Abarkuh, ancienne ville de la route de la soie, qui conserve des témoignages anciens, comme une vénérable mosquée du Vendredi et l’une des plus anciennes tours funéraires du pays, le Gonbad-e-Ali, sans oublier le cyprès de la ville, l’arbre sans doute le plus connu d’Iran, riche en légendes, et que certains datent de 4500 ans.

Nuit à Yazd. 

Fascinante Yazd !

Miracle de vie au milieu d’une région désertique aux paysages parfois lunaires, protégée ainsi des invasions qui ont tant ravagé le reste du Plateau iranien, elle a su préserver des édifices aussi admirables qu’anciens. Elle est aujourd’hui la capitale d’une province connue pour abriter plusieurs sites sacrés des zoroastriens, qui pratiquent encore cette religion antique de l’Iran, vieille d’au moins trois millénaires.

La journée est consacrée à l’exploration de la vieille ville et de son tissu souvent serré de ruelles sinueuses, de passages couverts, de murs de pisé, entrelaçant des maisons à cour intérieure, havres de paix et de fraicheur, coiffées de tours d’aération.

Visite de la splendide mosquée du Vendredi, de plusieurs mausolées, du portail Amir Chaqmaq (un ancien théâtre religieux), du palais de Bagh-e Dowlatabad, dominant l’un des jardins historiques d’Iran, et bien sûr des lieux de culte  zoroastriens : le temple du feu, qui abrite la flamme sacrée, et les tours du silence, destinées aux rituels funéraires.

Nuit à Yazd. 

En route pour Ispahan, avec en chemin un arrêt à Na’in, une ancienne ville caravanière.
Cité traditionnelle célèbre pour ses tapis, elle conserve l’une des plus anciennes mosquées du Vendredi d’Iran, édifié au Xe siècle selon le plan arabe, et une maison safavide (XVIe siècle), aux iwans délicatement ornés d’images et de calligraphies poétiques gravées dans du stuc peint.

Nuit à Ispahan.

Ispahan, la « Moitié du Monde » : ainsi fut appelée cette ville au XVIIe siècle, au temps de son âge d’or sous les Safavides, et qui émerveilla tant les voyageurs occidentaux, de Jean Chardin à Pierre Loti.

La découverte de la ville commence par son cœur le plus somptueux que fit construire le roi Shah Abbas Ier au début du XVIIe siècle : la place Naqsh-e Djahan, une immense place rectangulaire réservée aux jeux, aux marchés et aux cérémonies religieuses et royales, bordée de la grande mosquée Royale ou de l’Imam, du Palais Ali Qapu, l’un des anciens accès aux quartiers royaux, de la mosquée Lotfollah, un joyau d’architecture aussi unique que surprenant, et de l’entrée du grand bazar, l’un des plus grands et des plus beaux bazars historiques d’Iran.

L’après-midi, visite du palais Chehel Sotun : trônant au milieu d’un jardin, célèbre pour des peintures murales aux thèmes courtois et royaux, il est le principal palais de plaisance safavide parvenu jusqu’à nous.

Nuit à Ispahan. 

Continuation de la découverte de la ville, avec le palais Hasht Behesht, pavillon de loisir magnifiquement décoré, et avec la mosquée du Vendredi, une grande mosquée – sans doute la plus importante d’Iran – qui offre un extraordinaire concentré d’architecture de plusieurs siècles. Découverte, également, des ponts historiques de la ville, enjambant la rivière Zayandeh Rud, « la rivière qui donne la vie » : le pont Khwadju, ancien lieu de spectacles royaux – aujourd’hui lieu de rencontre et de musique –, et le pont Si-o Seh Pol, ou le « pont au 33 arches », qui s’illumine magiquement la nuit.

Visite, enfin, de l’étonnante cathédrale Vank et de son musée, au centre du quartier arménien, principal témoignage d’une communauté installée au début du XVIIe siècle et devenue florissante.

Nuit à Ispahan. 

Route pour Kashan, avec un arrêt à Natanz, une petite ville qui conserve un trésor architectural, oasis de paix et d’harmonie : un complexe d’époque mongole, avec une mosquée à quatre iwans, aux volumes élégants et sobres, jouxtant le portail turquoise d’un «couvent pour derviches» et le mausolée d’un saint soufi, à la coupole tapissée d’alvéoles géométriques.

Nuit à Kashan.

En bordure du désert du Kavir, dans une région occupée à l’époque néolithique déjà, Kashan est une oasis de beautés secrètes : dans une vieille ville encore bien préservée, elle abrite l’ensemble le plus beau et le plus varié de maisons traditionnelles, avec leurs cours intérieurs magnifiquement décorées, le jardin de Fin, le plus ancien jardin persan parvenu jusqu’à nous, et d’innombrables mausolées et édifices religieux, comme la madrasa Aqa Bozorg, les mausolées de Tadj ol-Din et un bazar qui abrite la plus belle coupole marchande du pays.

En soirée, transfert à l’aéroport de Téhéran.

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