Vol pour Téhéran et arrivée dans la nuit du jour 2.

Nuit à Téhéran.

Capitale moderne de l’Iran depuis la fin du XVIIIe siècle, Téhéran a peu conservé de son passé ancien et est surtout connue pour ses musées.
La visite va droit à l’essentiel avec le palais du Golestân, le plus ancien de la ville, le grand Bazar, et le Musée national, avec des chefs-d’œuvre des époques antique et islamique.

Nuit à Téhéran.

Journée de route, avec une première halte pour admirer, à Kashan, une ancienne maison traditionnelle (Borudjerdi, superbement décorée) et l’un des plus beaux jardins persans anciens, le jardin de Fin, avec ses pavillons royaux, son ancien hammam, son miracle de verdure dans une région aride, non loin du désert du Kavir.

Continuation pour Ispahan, et en cours de route, excursion dans une splendide vallée de vergers, aux montagnes parfois rougeoyantes, pour visiter le village traditionnel d’Abyaneh, l’un des plus beaux villages de montagne d’Iran.

Nuit à Ispahan.

Surnommée la « Moitié du monde », à l’époque où les Safavides (1501-1722) la choisirent pour capitale, Ispahan est, de toutes les villes d’Iran, la plus riche en monuments et la plus somptueuse.

Ses édifices, qui datent pour l’essentiel du XVII^e siècle, témoignent d’une esthétique persane et impériale parvenue à un sommet de raffinement et qui fit l’admiration de tous les voyageurs occidentaux, de Jean Chardin au XVIIe siècle à Nicolas Bouvier dans les années 1950.

La visite commence par la mosquée du Vendredi, mosquée millénaire, construite et décorée au cours des siècles, et qui constitue comme un édifice synthèse de la grande tradition architecturale iranienne. On enchainera avec le palais Chehel Sotun, célèbre pour ses peintures murales de scène de cour, de bataille, d’amoureux et de buveurs de vin, puis avec la place Royale, cœur de la ville ancienne : un ensemble urbain exceptionnel, bordée de l’entrée du grand bazar royal, d’une mosquée royale privée (Lotfollah, un bijoux unique), du palais Ali Qapu, autrefois écrin des réceptions et de concerts privés, et de la grande mosquée Royale, dont le haut dôme et le portail élancé, couverts de céramiques bleu-turquoise-jaune, dominent la place en majesté.

Nuit à Ispahan.

Continuation de la visite d’Ispahan : le palais Hasht Behesht, pavillon enchanteur trônant dans un jardin, les anciens ponts qui enjambent la rivière d’Ispahan, et la cathédrale Vank, église historique d’une ancienne communauté arménienne, au cœur d’un quartier dynamique.

Nuit à Ispahan.

Une journée de route ponctuée de plusieurs visites consacrées à l’histoire antique de l’Iran.

La Perse fut le centre du premier empire universel de l’histoire, l’empire perse des Achéménides, fondé par Cyrus le Grand au VI^e siècle avant Jésus-Christ.

Trois sites emblématiques inscrits au programme évoque cette époque de gloire : Pasargades, ancienne cité palatiale qui accueille le tombeau de Cyrus, puis Persépolis, impressionnante cité royale à l’architecture monumentale et aux bas-reliefs célèbres, et enfin Naqsh-e Rostam, une nécropole creusée dans un éperon rocheux pour les rois achéménides.

Nuit à Shiraz.

Visite douce et tranquille pour ce dernier jour en Perse, à l’image même d’une ville au charme secret mais indélébile, connue depuis des siècles pour être un haut lieu de la mystique et de la poésie, et dont les monuments datent pour l’essentiel des Zand (XVIIIe siècle).

De Shiraz, on visite le cœur historique, constitué du bazar et de la mosquée Vakil, puis des édifices du XIXe siècle – la maison Narendjestan, la mosquée Nasir ol-Molk –, le jardin d’Eram et le tombeau de Hafez, le plus célèbre et le plus lu des poètes iraniens.

Nuit à Shiraz.

Départ d’Iran.

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